Skip to content
26 mai.
Gorge Bataille
2023HDA307

 

 

 

Pourquoi moi ? – Je descends le long de l’eau ; et soudain, après une courte promenade, je rentre désolée, comme si une présence m’attendait chez moi. Je dois retrouver cette présence. Depuis quatre jours, je ne me sens plus jamais seule. Un frisson frôle ma peau, ébranle mes nerfs et assombrit mon âme.

 

*

 

Son rapport à l’écriture a changé. Si avant iel venait combler des manques et se sentait investi·e d’une mission – maintenant tout est flou et son rôle indéfini. Iel aimerait laisser aller son esprit à quelque chose de nouveau et de sincère, mais surtout d’inconfortable et de dérangeant : d’inattendu.

Les pierres sont les pierres, là – ici depuis longtemps – on ne sait pas depuis quand. Un·e humain·e les a déposées et, au préalable, leur a gravé un visage. Une expression simple et reconnaissable qui nous offre une palette de possibles et d’histoires. Fatal·e se projette à partir de ce visage dessiné simplement par la main d’un·e autre, peut-être mort·e. Son esprit est saturé. S’iel réfléchit trop à ce qu’iel ressent, ça lui fout le vertige.

 

26 mai.
Gorge Bataille
2023HDA307

 

 

 

Pourquoi moi ? – Je descends le long de l’eau ; et soudain, après une courte promenade, je rentre désolée, comme si une présence m’attendait chez moi. Je dois retrouver cette présence. Depuis quatre jours, je ne me sens plus jamais seule. Un frisson frôle ma peau, ébranle mes nerfs et assombrit mon âme.

 

*

 

Son rapport à l’écriture a changé. Si avant iel venait combler des manques et se sentait investi·e d’une mission – maintenant tout est flou et son rôle indéfini. Iel aimerait laisser aller son esprit à quelque chose de nouveau et de sincère, mais surtout d’inconfortable et de dérangeant : d’inattendu.

Les pierres sont les pierres, là – ici depuis longtemps – on ne sait pas depuis quand. Un·e humain·e les a déposées et, au préalable, leur a gravé un visage. Une expression simple et reconnaissable qui nous offre une palette de possibles et d’histoires. Fatal·e se projette à partir de ce visage dessiné simplement par la main d’un·e autre, peut-être mort·e. Son esprit est saturé. S’iel réfléchit trop à ce qu’iel ressent, ça lui fout le vertige.