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Il y a un sentiment étonnant de se retrouver dans une chambre qui ne bouge plus. La mer, houleuse, m’avait habituée à l’état des vagues. Je m’étends sur le lit double qui est plus confortable que celui de ma cabine. Je reste là, le visage enfoncé. Pendant un instant j’ai l’impression que la chambre tangue, mais c’est une illusion. J’ouvre l’œil et tourne la tête, mon manteau traîne sur le fauteuil adjacent au lit. Je prends mon calepin et dessine la chambre.

 

fig. 3

 

Mon lit vogue encore tandis que je m’endors la face contre le matelas.

*

Je me réveille la bave sur l’édredon, à l’entente des cognements contre la porte. Je me précipite pour ouvrir, et trouve mon bagage déposé là. Pas de traces de Silvia ni de la femme aux jolis yeux. Je suis tentée d’aller cogner à sa porte, mais retourne dans ma chambre. Le soleil a baissé dans la fenêtre et illumine maintenant l’océan Ouest de manière stupéfiante. J’ouvre la double porte vitrée du balcon, et remarque la piscine juste dessous. Je suis fascinée, un instant, par cet œil qui se dessine, en son centre. Il flotte au milieu du bassin et les vagues donnent l’impression qu’il bouge. Personne ne nage.
Mon balcon est une continuation de l’isolement de la chambre. Entourée de deux murs, je me retrouve invisible des voisines. Seules les personnes qui peuplent la piscine et cet œil pourraient m’apercevoir.

 

fig. 4

 

Je suis tentée de me déshabiller.

 

Aller dans la chambre de la femme aux jolis yeux
Aller dans la salle de bain

 

Il y a un sentiment étonnant de se retrouver dans une chambre qui ne bouge plus. La mer, houleuse, m’avait habituée à l’état des vagues. Je m’étends sur le lit double qui est plus confortable que celui de ma cabine. Je reste là, le visage enfoncé. Pendant un instant j’ai l’impression que la chambre tangue, mais c’est une illusion. J’ouvre l’œil et tourne la tête, mon manteau traîne sur le fauteuil adjacent au lit. Je prends mon calepin et dessine la chambre.

 

fig. 3

 

Mon lit vogue encore tandis que je m’endors la face contre le matelas.

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Je me réveille la bave sur l’édredon, à l’entente des cognements contre la porte. Je me précipite pour ouvrir, et trouve mon bagage déposé là. Pas de traces de Silvia ni de la femme aux jolis yeux. Je suis tentée d’aller cogner à sa porte, mais retourne dans ma chambre. Le soleil a baissé dans la fenêtre et illumine maintenant l’océan Ouest de manière stupéfiante. J’ouvre la double porte vitrée du balcon, et remarque la piscine juste dessous. Je suis fascinée, un instant, par cet œil qui se dessine, en son centre. Il flotte au milieu du bassin et les vagues donnent l’impression qu’il bouge. Personne ne nage.
Mon balcon est une continuation de l’isolement de la chambre. Entourée de deux murs, je me retrouve invisible des voisines. Seules les personnes qui peuplent la piscine et cet œil pourraient m’apercevoir.

 

fig. 4

 

Je suis tentée de me déshabiller.

 

Aller dans la chambre de la femme aux jolis yeux
Aller dans la salle de bain