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QUATRE : forme
Sarah-Louise Pelletier-Morin
2023HDA104

 

 

 

Thèse : en forêt sans réseau – un tunnel. 

 

*

 

Entre toutes, je préfère les formes d’écriture spontanées, destinées à être publiées rapidement. J’aime avoir l’impression d’une traduction immédiate, cultiver l’illusion que la pensée, brute, peut s’imprimer sur la page. Ça me donne le sentiment de pouvoir contenir un peu du réel, fuyant. De pouvoir l’archiver. J’aime rédiger des critiques de théâtre pour cette raison ou couvrir des festivals de films. 

 

*

 

 

*

 

Vous ne savez pas comment ce qui se passe dans votre corps. La tension monte. Une anxiété. Le cœur bat, vous vous sentez éveillée. Vous écrivez un poème.

 

*

 

 

*

 

J’écris souvent de la poésie quand je suis en phase hypomaniaque. Impossible d’écrire de la poésie si j’ai des affects dépressifs. La dépression n’affecte cependant pas l’écriture essayistique.

 

*

 



*

 

Un poème n’est jamais « fini », contrairement à des textes de réflexion : j’arrive davantage à avoir le sentiment  que chaque mot est à sa place lorsque j’écris un essai, par exemple.

 

FATAL.E CHERCHE UN AGENT LITTÉRAIRE POUR VENDRE SES POÈMES DE CUL. DU CUL SALE ET LESBIENX, DANS UNE LANGUE DE PREMIÈRE ZONE. DU PORNO COMME ON EN FAIT ENCORE CHEZ LE BURALISTE. (GB)

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Sarah-Louise Pelletier-Morin
2023HDA104

 

 

 

Thèse : en forêt sans réseau – un tunnel. 

 

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Entre toutes, je préfère les formes d’écriture spontanées, destinées à être publiées rapidement. J’aime avoir l’impression d’une traduction immédiate, cultiver l’illusion que la pensée, brute, peut s’imprimer sur la page. Ça me donne le sentiment de pouvoir contenir un peu du réel, fuyant. De pouvoir l’archiver. J’aime rédiger des critiques de théâtre pour cette raison ou couvrir des festivals de films. 

 

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Vous ne savez pas comment ce qui se passe dans votre corps. La tension monte. Une anxiété. Le cœur bat, vous vous sentez éveillée. Vous écrivez un poème.

 

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J’écris souvent de la poésie quand je suis en phase hypomaniaque. Impossible d’écrire de la poésie si j’ai des affects dépressifs. La dépression n’affecte cependant pas l’écriture essayistique.

 

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Un poème n’est jamais « fini », contrairement à des textes de réflexion : j’arrive davantage à avoir le sentiment  que chaque mot est à sa place lorsque j’écris un essai, par exemple.

 

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