Tag: Tréfonds
(FR) Je me masturbe devant le miroir au-dessus des yeux de ma commode en regardant mes pauses.
(DE) Ich masturbiere vor dem großen Spiegel über der glotzäugigen Kommode und betrachte mich immer wieder darin.
(FR) Je descends dans les entrailles de l’hôtel, retrouvant le sentiment du château.
(DE) Diesmal führen die Gänge abwärts und ich steige ins Eingeweide des Hotels hinab, das einer Burg ähnlich wirkt.
(FR) Ce que tout ça peut être cryptique. J’ai besoin d’air. Je ne sais pas ce qui m’a fait concevoir ce passage en songes.
(DE) Alles ist so kryptisch. Ich muss hier raus. Ich weiß nicht, wie es möglich ist, dass ich im Schlaf diesen Gang ersonnen habe.
(FR) Je me promène dans la vieille serre vitrée. Je ne peux pas expliquer ma joie qui semble émaner de moi comme si j’étais une sainte.
(DE) Ich spaziere durch das alte Gewächshaus. Ich kann mir selbst nicht erklären, warum ich derart strahle vor Freude, als ob ich eine Heilige wäre.
(FR) Kass dit être prête à accueillir de nouvelles personnes sur son bateau. Mais qu’il faut qu’elle les choisisse elle-même, et alors, elle va venir nous voir pour en discuter.
(DE) Kass ist bereit, weitere Personen auf ihrem Boot aufzunehmen. Sie müsse die Frauen allerdings selbst auswählen, meint sie, also wolle sie uns treffen, um darüber zu verhandeln.
(FR) Je passe chez Madame Dou ce matin, salue Bao sur le divan devant les télés. Monte l’escalier et remarque que la porte de la première pièce est fermée. Quand j’arrive à sa chambre, je la trouve assise dans son fauteuil.
(DE) Ich nehme ihr gegenüber Platz. Sie serviert mir einen Heilkräutertee, der nach Wurzeln und einem Hauch von Minze riecht.
(FR) À l’extérieur, je regarde les arbres et je les trouve beaux. Je vais en prendre un dans mes bras. Je le sens tandis que je frotte mon visage dans ses lichens. Puis j’entre dans la forêt.
(DE) Draußen sehe ich die Bäume und finde sie schön. Ich umarme einen Stamm. Reibe mein Gesicht in sein Flechtwerk und spüre ihn.
Je dors à plusieurs endroits. Cette natte sur le plancher, que parfois je déplace, je l’amène sous cette fenêtre effrayante qui me fait voir les bêtes du haut.