Bavardages
Après une réunion sur Zoom, j’étais sortie pour écrire. Les vidéoconférences me donnent toujours envie de me mettre à courir, d’aller boire un verre, d’être dehors, de parler fort, de toucher du réel...
Nach einem Zoom-Meeting war ich rausgegangen, um zu schreiben. Videokonferenzen wecken in mir immer die Lust zu rennen, was trinken zu gehen, draußen zu sein, laut zu reden, etwas Reales anzufassen...
Tu vas bien me sucer et je vais bien te bouffer le cul, je me réjouis tant d’être contre toi ce soir, m’avait écrit Baptiste. Je ne l’avais plus vu depuis une quinzaine de jours.
Du wirst mir ordentlich einen blasen und ich werde deinen Arsch vernaschen, ich freue mich so sehr darauf, dich heute Abend zu spüren, hatte Baptiste mir geschrieben. Ich hatte ihn seit zwei Wochen nicht gesehen.
On mangeait un yaourt peinard quand la petite, recevant un texto, avait eu à me parler très sérieusement. Bon, maman, prépare-toi, nous partons avec mon amie Alice, mais à présent, tu ne dois plus l’appeler Alice mais Allen.
Wir aßen gerade gemütlich einen Joghurt, als die Kleine eine Nachricht bekam und sehr ernst mit mir reden musste. Gut, Mama, halt dich fest, wir fahren mit meiner Freundin Alice weg, aber ab jetzt darfst du sie nicht mehr Alice nennen, sondern Allen.
En fait, avant d'entrer dans la chambre 303, Marc et Martine n'avaient pas discuté dans un bar en face de l'hôtel, mais dans un sauna. L'hôtel n'était pas un Ibis Style, mais s'appelait "Le petit nid très au bord de l'Amblève"...
Eigentlich hatten Marc und Martine, bevor sie in die 303 gegangen waren, sich nicht in der Bar gegenüber vom Hotel unterhalten, sondern in einer Sauna. Das Hotel war kein Ibis Style, sondern hieß „Kleines Nest am Ufer der Amel“...
Il ne s'était pas arrêté de pleuvoir. Eric caressait les cheveux de Martine. Tu vois que nous faisons encore l'amour, il avait affirmé non sans une certaine fierté.
Es hörte nicht auf zu regnen. Eric streichelte Martines Haare. Siehst du, wir machen noch Liebe, verkündete er nicht ohne Stolz.